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mai, 2015

  1. Définition : Le Bibus

    30 mai 2015 par Eric LOMBARDI

    Le bibus est une petite bibliothèque sans portes très à la mode à la fin du 19eme siècle et au début du 20eme.

    Bibus en hévéa ciré - Hauteur 100cm, Profondeur 31 cm - Crédit internet

    Bibus en hévéa ciré – Hauteur 100cm, Profondeur 31 cm – Crédit internet

    Le véritable bibus est de petite taille, un mètre de hauteur environ, et profond de la taille d’un livre, soit 30 centimètres environ. Le meuble est presque rustique, simple, pratique, avec un minimum de fioritures. Bien que les étagères soient généralement montées sur crémaillère de bois, donc à hauteur réglable, l’espace entre deux d’entre-elles dépasse rarement 20 à 25 centimètres. Verticalement aussi, il n’y a de place que pour une rangée de livres. Et l’absence de portes exposant les tranches des ouvrages au grand jour, le bibus était réservé aux livres richement reliés.
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  2. Voyeuse, voyelle et ponteuse

    21 mai 2015 par Eric LOMBARDI

    Une partie de pharaon au XVIIIe siècle - Johann Baptist RAUNACHER (1729-1771)

    Une partie de pharaon au XVIIIe siècle – Johann Baptist RAUNACHER (1729-1771)

    Un peu d’histoire

    Au XVIIIeme siècle, sous les règnes de Louis XV et Louis XVI, toutes les couches sociales sont dévorées par la passion du jeu. Si on joue dans les tripots aux dés ou aux « trois-cartes », la rue est le terrain du « bonneteau » ou des loteries ambulantes. Les cabaretiers installent au fond de leur gargote un jeu de billard et autorisent les joueurs à sortir les jeux de cartes, les paris favorisant la consommation d’alcool et de nourriture. Bien que les jeux d’argent soient interdits, les autorités ferment les yeux, attentives à maintenir la paix sociale et l’ordre public. A la cour, l’aristocratie se déchaîne. Après une triste fin de règne qui a vu Louis XIV, sous l’influence de Mme de MAINTENON, cesser fêtes et réjouissances pour se tourner vers la méditation et la prière, la noblesse souhaite s’amuser. Dans les salons, on joue au Pharaon, au tric-trac, les sommes engagées sont souvent considérables et les ruines nombreuses. On se remémorera la « faillite » de la famille des Rohan-Guéméné en 1782 avec un passif de 33 millions de livres et l’obligation d’abandonner la charge de gouvernante des Enfants de France, c’est à dire la charge d’éduquer les enfants du couple royal, dont le Dauphin . Si le jeu n’en est pas le seul responsable, tout le monde sait alors que l’épouse du prince de Rohan, Victoire Armande Josèphe de Rohan, tient le salon de jeu où les mises sont les plus importantes.

    Dame de coeur par le célèbre cartier Guillaume MANDROU vers 1780

    Dame de coeur par le célèbre cartier Guillaume MANDROU vers 1780

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  3. La chaise de bistrot Thonet 14

    14 mai 2015 par Eric LOMBARDI

    A la fin du 19eme siècle en Autriche, Vienne est une ville en pleine effervescence intellectuelle. Les cafés reçoivent les journaux étrangers et deviennent un lieu de connaissance et d’échange, l’un d’eux par exemple est connu pour offrir à ses clients l’accès à 250 périodiques de toutes nationalités. C’est un de ceux-ci que dirige Anna DAUM en 1859. Elle recherche pour sa clientèle des chaises pratiques, élégantes, robustes et peu encombrantes et, sans succès, fait alors appel à un ébéniste allemand connu,  Michael THONET.

    Michael THONET

    Portrait de Michael THONET (1796 – 1871) - Crédit wikipedia

    Portrait de Michael THONET (1796 – 1871) – Crédit wikipedia

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