Le 20 octobre dernier, le journal « Les Echos » annonçait l’entrée du groupe portugais Aquinos dans le capital de Cauval Industries propriétaire des marques de literie Dunlopillo, Simmons et Treca. Au terme d’une augmentation de capital, le lusitanien va injecter 25 millions d’euros dans une filiale commune qui reste à créer. Cet apport de fonds représente une véritable bouffée d’oxygène pour la trésorerie exsangue d’un des principaux fabricant français de literie et tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes si Cauval n’avait aussi indiqué :
A terme, Aquinos « bénéficiera d’une option pour prendre l’entier contrôle du groupe » – Cauval
Cette annonce a aussitôt semé le trouble au sein du landerneau du meuble, et le gratin n’a pas tardé à agiter le spectre de la fine fleur de la literie française passant sous pavillon étranger. Nous allons essayer de comprendre les enjeux, présenter les protagonistes et tenter d’envisager l’issue d’une telle alliance. (Lire la suite…)